LES CADRES DE NOS BICYCLETTES

Les cadres de vélos sont issus de différents matériaux utilisés pour leur conception. Acier, aluminium, titane et carbone comment choisir le sien

Les cadres de vélos

ma création de artistique cadre alu vtt

J’evoquais avec un ami sur les reseaux du prix actuel pour un bon vélo.

Beaucoup de cyclistes pensent que leur sport est devenu trop cher ou élitiste, que l’on parle de vélo complet, de cadre, de transmission ou d’équipement vestimentaire…

S’il est vrai que le matériel haut de gamme atteint des tarifs très élevés, il ne faut pas oublier qu’un vélo est bien plus complexe qu’il n’y parait et qu’il n’est pas obligatoire de dépenser 2000 à 5000 € et plus pour trouver une machine adaptée à ses besoins et à ses possibilités.

Les cadres carbone, acier et alu

Dans l’histoire de la bicyclette, la question du matériau du cadre a été cruciale, puisqu’il détermine pour beaucoup le rendu du produit et ses caractéristiques : son poids, son comportement, son confort, sa solidité, sa durabilité…
Le vélo a connu une évolution majeure grâce au carbone, qui est aujourd’hui le matériau privilégié par les fabricants pour concevoir des machines au top de la performance. Mais le carbone n’a pas supplanté les matériaux traditionnels comme l’acier ou l’aluminium, qui demeurent les plus populaires pour des pratiques de pur loisir !

Le cadre acier

Très robuste, l’acier est encore loué pour ses nombreuses qualités, adaptées à la pratique du vélo : il est plutôt facile à travailler ou à réparer, et dispose surtout d’une souplesse naturelle lui permettant de bien absorber les vibrations de la route. Le poids et la sensibilité à la corrosion sont les points négatifs de ce matériau.

Aujourd’hui, certaines marques se sont spécialisées dans la conception de cadres en acier plus haut de gamme, en particulier pour faire des vélos urbains aux accents vintage ou des gravel bikes. Plusieurs types d’aciers peuvent être utilisés, les populaires aciers Reynolds et Columbus pouvant être considérés comme des matériau historiques.
L’acier hi-ten et l’acier chromoly sont aussi très prisés pour la conception de cadres robustes pour le BMX.

Les cadres en aluminium : plus légers et nerveux

Avant l’avènement du carbone dans les années 2000, l’aluminium a longtemps été le matériau roi pour la fabrication de cadres légers et performants.
Plus léger et plus rigide que l’acier, il se travaille et se soude aussi plus facilement. Pouvant être produit massivement, il permet de concevoir des vélos abordables situés en entrée ou milieu de gamme. Il reste cependant plus soumis à la fatigue et à la déformation que les autres matériaux sur le long terme, en cas d’utilisation intensive.

Aujourd’hui, l’aluminium est utilisé sur les vélos de route et les VTT les plus abordables, ce qui en fait un matériau prisé pour des pratiques de pur loisir.

Certaines marques, comme Cannondale, sont fortes d’un grand savoir-faire en terme d’alliages, d’usinage et formage des tubes, ce qui leur permet d’obtenir des cadres très légers, performants et relativement confortables pour des budgets modérés.

cadre alu vtt peint a mon atelier de Marciac

Les cadres en carbone : légers, vifs et endurants pour ce faire un grand plaisir.

Travaillé très tôt par les professionnels du cycle, le carbone a connu son avènement dans les années 2000, quand il a supplanté l’aluminium pour la conception de cadres ultralégers destinés à la compétition.
Léger et rigide, le carbone possède toutes les qualités indispensables pour faire un vélo performant, agile et dynamique. Il reste plus onéreux que l’aluminium, et plus exposé au risque de casse en cas de gros choc.

Le carbone est un matériau très technique, qui offre de nombreuses possibilités aux fabricants pour concevoir des modèles sophistiqués. Il est composé de fibres de kevlar liées par des résines, avant d’être mis en cuisson à 1500 ou 2500°C.
Les fibres de carbone sont plus ou moins rigides/souples en fonction de leur module d’élasticité : une fibre à haut module (cuisson 2500°C) sera plus rigide qu’une autre plus élastique – qui est plus souple et donc confortable – mais elle s’expose aussi davantage à la rupture.
Le savant usage du carbone pour construire des cadres de vélo consiste donc à utiliser ces différentes types de fibres et des manières de tissage particulières (3K, 12K, UD…) et orientées pour ajuster le degré de rigidité et de souplesse sur les différentes sections du cadre, pour qu’il soit plus confortable aux endroits nécessaires et plus rigides par ailleurs.

À ce jour, son recyclage reste encore complexe.

Les cadres en titane : de l’ultra

Moins répandu que les matériaux précédents, le titane peut aussi être utilisé pour la conception de cadres de vélos.
En fait, il a toutes les qualités requises pour fournir des vélos légers, confortables et très endurants, plus efficaces encore que les modèles en carbone, tout en étant plus solides.
Largement utilisé dans l’industrie aéronautique, ce matériau est plus rare et plus dur à travailler, ce ce qui le rend onéreux et luxueux. Il requiert des modes de fabrication très spécifiques.

Il n’est pas nécessaire pour faire des balades, randonnées vélo d’acheter un cadre carbone, il faut surtout un bon entrainement pour réaliser des défis au km dénivelés ou tout simplement promenade du dimanche. Je propose dans mon atelier de multiples solutions pour avoir une bicyclette à votre utilisation et à votre budget sans vous ruiné et surtout un cadre à votre taille pour augmenter le plaisir de cette passion magnifique.

LE TOUR DE THIERRY 44 rue saint Jean 32230 Marciac tel: 07 85 61 90 94
sur rendez vous les mardis,jeudis,vendredis 15h-19h

A vos cadres cordialement THIERRY MOLLE

La suite de Mavic une grande histoire du cyclisme (2ème partie)

La suite de Mavic une grande histoire du cyclisme. (2ème partie)

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 1989 :  Greg Lemond gagne le Tour de France en «Tout Mavic». Une victoire inouïe qui s’inscrit dans la grande histoire du Tour : l’écart sur Laurent Fignon, second, est de 8 secondes.

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1992 : Roue 3G à bâtons profilés pour l’avant ou l’arrière avec cartouches-moyeux interchangeables. Elle fait l’événement des J.O.de Barcelone avec Chris Boardman.

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Comme Shimano, Mavic travaille sur un dérailleur à commande électrique qui est expérimenté par les équipes Once et RMO sur le Tour de France. L’innovation fait figure de révolution. L’année suivante, Mavic lance le ZMS (Zap Mavic System), premier dérailleur arrière piloté par microprocesseur. Aux deux endroits stratégiques du guidon, deux touches pour descendre ou monter les vitesses. Juste un effleurement et le microprocesseur installé dans le guidon transmet en temps réel l’information aux électroaimants du dérailleur. Donc je confirme que ce n’est pas Shimano qui la inventé.

1994 : La roue, systeme global

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Avec cette approche, Mavic conçoit la roue Cosmic. Elle est commercialisée en deux versions: Cosmic alu, Cosmic Carbone. 16 rayons en inox profilés à l’avant comme à l’arrière sont agencés de façon particulière: droits radiaux sur roues avant, croisés sur roues arrière. Leur nombre, leur forme et leur position diffèrent selon les versions. De recherche en dépôt de brevets, Mavic fait évoluer têtes et corps de rayons, leur positionnement et leur fixation sur jante et moyeu améliorant ainsi constamment le comportement de la roue.

1996 : Fin du logo parallélèpipède, début de l’ovale. En 1996, la marque se place au coeur du mouvement et l’amplifie avec les tracés noirs de part et d’autre.

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Demain la 3 ème partie « La suite de Mavic une grande histoire du cyclisme »

cropped-logo-gm-le-tour-de-thierryThierry Mollé