J’en avais parlé dans mon précédent article, voila pourquoi mes pneus LITHION 2 de MICHELIN arrivent à 5000km sans crevaison! l’entretien et surtout le gonflage.
Pneu lithion2 flancs jaune à 5000km
La précision du gonflage ne fut pas la qualité première en matière de soins du vélo. Aujourd’hui les utilisateurs savent que, comme sur une voiture, le gonflage constitue un élément essentiel de la sécurité, du rendement comme du confort. Le matériel actuel le permet, il est vrai.
L’élasticité de l’air comprimé compense les inégalités du relief du sol. Un pneu ou un boyau bien gonflé dure plus longtemps. Une pression élevée réduit la résistance à l’avancement, par conséquent l’effort du cycliste qui roule alors sur une portion plus étroite du pneumatique (la bande de roulement). Un gonflage correct diminue les risques de crevaison, évite de déjanter. Trop gonflé, vous roulez sur du « béton », rayons et jantes en prennent un petit coup.
La pression conseillée par le fabricant de pneus ou de boyaux est (en principe) inscrite sur leur flanc : hélas, certaines sont inscrite en mesures anglaises « PSI » et pour les convertir en kilos vous devez les multiplier par 0,07. Exemple sur le lithion2 pression min. (87 P.S.I) = 6,09 donc 6 et pression max. (116 P.S.I) = 8,12 donc 8 (moi je met 7 et quand il pleut 6)
Les pressions habituelles :
Pneus VTT 2 à 4kg (on dit aussi BAR)
Pneus route 5 à 6kg (cyclotourisme, de 28 à 33 mm de section),
Pneus route 7 à 8kg (course, 20 à 25 mm de section)
Boyau route 7 à 8kg.
Quand il pleut, gonflez à 0,5kg voire 1kg de moins. Même différence à conseiller entre roue AV et AR. En vue d’un parcours tourmenté, il convient d’augmenter la section des pneus ou boyaux plutôt que d’abaisser la pression : en cas de gonflage insuffisant, chambre à air et enveloppe risquent d’être prise en sandwich entre une pointe et la jante. Les pneus ne nécessitent aucun soin particulier, en revanche les boyaux (surtout les hauts de gamme à flancs en soie) nécessitent d’être à moitié dégonflés après chaque usage, et on en profitera pour vérifier qu’aucun corps étranger ne s’est incrusté à leur surface.
LA VALVE
Le modèle Schrader rappelle le valve auto et vous pouvez gonfler votre pneu dans une station-service automobile ; une impureté pouvant boucher son ressort interne, n’oubliez pas de revisser le bouchon après gonflage ; Le modèle Presta est utilisé surtout en matériel route et son mécanisme d’ouverture/fermeture est plus simple.
Raccords de pompe : différents selon le type de valve, mais il existe des pompes à embout réversible gonflant aussi Presta que Schrader : une simple manipulation suffit ; c’est important parce que, à l’achat, en admettant que vous trouviez la chambre à air de rechange de la taille requise par votre pneu on vous remettra tantôt une chambre en Schrader, tantôt une autre en Presta.
Pompe : pour bien faire il faudrait en posséder deux : une tubulaire à emmener avec vous sur le vélo,
Une de type auto avec manomètre (à pied ou à main) en oubliant pas que, si en auto on gonfle à environ 2kg, en vélo on gonfle entre 2 et 12kg (vélos de course sur vélodrome) ; sans le manomètre vous gonflez « pifométriquement », au jugé, avec tous les risques et inconvénients exposés plus haut (usure prématurée de la bande de roulement, faible rendement au pédalage, etc.).
Merci a bientôt Thierry
LE TOUR DE Thierry 