Comme une seconde peau il faut être bien sur le vélo de la tête aux pieds!
Soit vous débutez et vous devez tout acheter, soit vous estimez que votre panoplie n’est plus du tout à la mode ; avant d’être trop ringard (e), changez !
Savoir choisir vos vêtements
Le fonctionnel, le confort primeront sur les belles couleurs.
Mieux vaut trop vous couvrir que pas assez.
Pour les personnes « enveloppées », survêtement préférable aux vêtements trop collants.
Le bon plan : un tissu mélangeant résistance à l’usure (polyester), confort (coton), élasticité (lycra).
Vous devez disposer d’une bonne liberté de mouvement : les adeptes du vélo loisir n’aiment guère se sentir serré au niveau des bras, du cou de la ceinture ; ils préféreront les peaux de chamois des cuissards préformés, plus larges.
Choisissez des vêtements légers , ce qui n’empêche point de doubler le cuissard par grand froid, de penser lors de l’achat au nombre des poches (à leur fermeture aussi), à la qualité des fermetures à glissière(haut du maillot cycliste, veste de survêtement).
Pour le VTT il existe des maillots anti-chaleur à mailles plus grosses pour une meilleure aération compte tenu de la vitesse plus faible que sur la route.
Prenez des tissus modernes : séchant rapidement après lavage (maillot et surtout cuissard doivent être disponible le lendemain), évacuant le plus possible l’humidité de la transpiration donc évitant la désagréable sensation de froid avec un vêtement mouillé, des tissus ni trop raides (irritant la peau) ni trop souple (ne restant pas en forme).
Surveillez à l’achat la qualité des coutures et soudures sur les vestes thermiques en néoprène.
La peau de chamois naturelle à disparu : elle était difficile à entretenir, peu hygiénique ; la synthétique est préformée, donc déjà adaptée à l’anatomie, sans coutures, très absorbante, aisément lavable, douce au toucher, traitée contre les bactéries et séchant vite. Pratique : le short à cuissard interne.
N’oublier pas un coupe-vent léger (avec ou sans manches), pliable au point de se fourrer dans une poche du maillot : il est passe-partout, multi-usage (imperméable par temps de pluie, blouson quand il fait froid et notamment en haut d’un col ou si vous revenez face au vent du nord, protecteur durant les minutes d’attente sur la ligne de départ d’une compétition et après l’arrivée pour ne pas prendre froid).
Indispensables
Vous protéger correctement au bas du dos (d’où l’utilité du maillot cycliste, conçu long à cet effet).
Par grand froid, un cuissard long, des gants (avec peut-être des sous-gants en soie), un bonnet protégeant les oreilles et le crâne, des couvre-chaussures, une veste thermique voire une chasuble en fil d’aluminium tissé (qui laisse respirer), des lunettes à écran non teinté.
Pour la pluie, du Goretex (blouson, gants).
Chaussures
Chaussures pour pédales automatiques (compatible avec les pédales du vélo, c’est capital à prendre en compte à l’achat) avec, au choix, chaussures à mini-talon autorisant la marche (pour les cyclotouristes qui aiment s’arrêter en cours de route, pour la plupart des vététistes) ou chaussures de compétition,
Chaussures adaptables aux cale-pieds,
Chaussures cycliste striées s’adaptant ainsi aux pédales crantées (en cas de secours, utilisez des « jogging » à semelles peu épaisses).
Conseils de Thierry
Achetez vos chaussures en fin d’après-midi quand vos pieds ont gonflé.
Prenez- les avec une demi pointure de plus que vos chaussures d’usage quotidien : vos pieds ne doivent pas être trop serrés afin de ne pas freiner la circulation sanguine, le gros orteil devant seulement effleurer la chaussure.
En même temps choisissez des socquettes conçues pour le vélo : absorbantes, élégantes.
Les chaussures cycliste requièrent peu d’entretien : après utilisation, laissez -les sécher en un lieu sec et aéré (pas dans un placard ni au soleil) ; nettoyer-les avec une brosse non dure, si nécessaire avec de l’eau savonneuse puis douce.