Un vélo à vos cotes !

En minime : Je me rappelle mes parents avaient acheté un cadre adulte sous prétexte que j’allais grandir : durant un an j’ai pédalé avec une selle et un guidon enfoncés au maximum dans le cadre qui restera, de toute façon, trop long ; je roulai sur un vélo inadapté il était évidents que j’accumulai de la fatigue inutile et j’ai eu des crampes et accidents. j’ai vu que j’allais être dégouté à force, alors ne faite pas cette erreur suivez mes conseils.

img131 (2).jpg

LE CADRE

Les cotes standard

Les vélocistes disposent d’un barème normalisé dans l’ensemble de la profession ; en fonction de votre taille ils vous proposent un vélo tout monté, lui correspondant ; vous pouvez, dans certains cas, changer certains composants (parfois avec supplément de prix) et le vélociste n’aura plus qu’a vous réglé la selle et guidon.

Vous pouvez affiner votre choix en multipliant la longueur de votre entrejambe (prise pieds nus) par 0,66 (cadre de course sur route), 0,68 (cadre de cyclotourisme sur route), 0,61 ou 0,62 (cadre de VTT loisir-promenade), 0,60 (cadre de VTT compétition). Vous éviterez ainsi certaines erreurs dans la hauteur du cadre : comme pour un costume auquel il convient d’apporter des retouches avant de l’emporter.

SUR MESURE

La plupart des constructeurs peuvent vous fournir un cadre à la demande, plus cher, mais sur mesures personnelles. Cela nécessite un certain délai de fabrication (plusieurs semaines). Avant de découper les tubes le constructeur prend les mesures suivantes :

Entrejambe (distance jambe-sol) ;

Stature (hauteur générale) ;

Hauteur de la jambe ;

Longueur de la cuisse ;

Hauteur du buste ;

Longueur du bras ;

Longueur de l’avant-bras ;

Poids.

Il pourra vous fignoler, par exemple, un cadre spécial pour grimpée avec des bases courtes (environ 400 mm) au lieu des 420 ou 430 mm d’un vélo passe-partout ou des 450 mm d’un vélo de cyclo-camping destiné à recevoir de lourds bagages.

Il tiendra compte de l’utilisation projetée en inclinant plus ou moins le tube de selle : angle plus petit pour le cyclotourisme et le VTT que pour la compétition sur route ; plus l’angle est petit, plus l’utilisateur s’allonge sur le vélo. Un cadre de route normal est entre 72 et 74 degrés, mais en triathlon les angles se situent entre 75 et 80 afin que l’utilisateur soit très avancé.

Au fur et à mesure de l’amélioration de l’état des routes, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, on constate un raccourcissement progressif des cadres. Dans tel musée du cycle on peut admirer le vélo qui permit à Roger Rivière de battre le record du monde de l’heure en 1958 : entre le boyau et le tube de selle on place pas plus d’un doigt ou deux sur les vélos de piste comme de compétition sur route, et sur certains on va plus loin en recourbant le tube de selle afin de faire avancer encore plus la roue. Le constructeur peut, selon nécessité, tailler un cadre léger, rigide, court pour la montagne, un cadre léger, long, plus confortable pour le plat, les épreuves en ligne, un cadre plongeant pour le contre-la-montre et le triathlon (avec une petite roue à l’avant afin d’améliorer la pénétration dans l’air).

EN VTT

Chez le vélociste, avant l’achat, enjambez la machine, debout devant la selle : pour un cadre à tube supérieur horizontal, vous devez pouvoir passer 4 doigts (6 à 8 cm) entre le tube supérieur et votre entrejambe. Pour un cadre « sloping » (tube supérieur incliné), l’écart passe à 10 ou 12 cm ; la tige de selle sera sortie de 25 à 30 cm, au moins. Un cadre VTT est plus petit qu’un cadre route : pour mettre pied à terre plus vite, d’autant que le VTT a une hauteur par rapport au sol plus élevée que le vélo de route (295 mm entre axe de pédalier et sol, au lieu de 270 à 275 mm pour la route). Et un VTT à un tube supérieur plus long qu’un vélo de route, la potence VTT étant plus courte. Pour les bases AR, on construit un cadre plus ou moins court (et nerveux), comme pour la route.

LA TIGE DE SELLE

Chaussure aux pieds, un pied sur la pédale automatique ou dans le cale-pied, la pédale au plus bas, talon en dessous du reste du pied, pédalez sans vous déhancher, dos immobile. Autre méthode pour être sur une bonne position : tige sortie sur une longueur égale à 35% de la hauteur du cadre mesurée d’axe en axe (axe pédalier-intersection tube de selle/tube supérieur du cadre). Quand vous avez trouvé la bonne hauteur (après quelques essais sur route, le chemin ou sentier), effectuez une marque sur la tige afin de retrouver cette hauteur chaque fois que vous démonterez ou rentrerez votre tige (par exemple pour le transport du vélo).

LA SELLE

Effectuez les réglages en tenue cycliste (avec cuissard, short ou collant et chaussure). Théoriquement, le bec (l’avant) doit être relevé : entre 0,5 et 1 cm de plus par rapport au croissant (l’arrière), mais en VTT on roule de plus en plus selle à l’horizontale.

REGLAGE DE LA HAUTEUR DE SELLE

Il faut que l’utilisateur, jambe tendue, puisse poser le talon sur la pédale (dessin A)

img159 (3)

manivelle dans le prolongement du tube de selle, pédale horizontalement à l’aplomb du centre de la selle. Pour effectuer ce réglage, desserrez légèrement l’écrou de tige de selle afin de pouvoir hausser ou baisser facilement la selle. Placez-vous contre un mur pour vous appuyer ou faite-vous tenir par une autre personne. La jambe doit être tendue, sans excès. Arrivé à cette position, resserrez l’écrou : en pédalant, il ne doit pas y avoir de déhanchement (dessin B).

img159 (2).jpg

REGLAGE DE LA POSITION LONGITUDINALE

La selle sera bien orientée dans le sens de l’avancement du vélo, sous peine de frotter contre l’intérieur de la cuisse ; un léger coup du plat de la main permet de la replacer dans l’axe.

Une selle en position haute signifie plus de puissance mais moins de vélocité

Une selle très en avant est bonne pour la montée.

Une selle très en arrière procure une meilleure efficacité sur le plat.

Ces remarques restent théoriques : sur route, comme vous n’allez pas changer le réglage de la selle toutes les cinq minutes, selon le relief, il vous faudra trouver- en fonction de vos sensations – la position passe-partout dans laquelle vous vous sentez à la fois efficace et confortablement assis (e).

C’est seulement en VTT, pour la compétition ou la randonnée sportive, que vous serez amené(e) à procéder à de fréquents changements.

Position longitudinale voir photo

img159 (4)

Après réglage de la selle en hauteur, placez le tube de selle au milieu de la selle, avancez ou reculez pour trouver la position correcte, celle alliant confort et efficacité. Méthode de Daniel Clément, ancien entraineur de l’équipe de France, celle du fil à plomb, manivelles en position horizontale, pieds sur les pédales : « Avancer ou reculer la selle jusqu’à ce que le fil à plomb partant de l’extrémité du fémur (facile à localiser légèrement en retrait de la rotule) tombe au centre de l’axe de pédale. On peut aussi faire passer le fil devant la rotule ; il doit tomber à l’avant du chapeau de pédale, soit à environ 15 mm en avant de l’axe de pédale ».

Ce n’est pas forcement votre position définitive, mais vous vous en rapprochez. Les triathlètes s’avancent plus encore, les routiers ont tendance à reculer en partant de ce réglage.

CINTRE DU GUIDON

Choisissez-le avec une largueur voisine de celle des épaules.

POTENCE

Longueur : sur route 100mm pour une taille moyenne de 1,75 m, 110 mm pour une taille supérieure.

Enfoncement dans le tube de direction : respectez le repère de sécurité prévu par le fabricant (enfoncement minimum sous peine de casser la potence). Compétition route : potence plus basse que la selle de 5 à 10 cm, cyclotourisme 1 à 3 cm, affinez la position : le coude à demi féchi doit frôler le genou dans la position mains en bas du guidon ; en VTT (loisir) et vélo de ville, VTC (vélo tous chemins), hauteur de selle presque identique à celle de la potence, mais en VTT de compétition ou avec recherche de performance l’écart peut varier entre 2 et 10 cm.

Un bon vélo à votre taille c’est un bien être assuré

Alors le mètre dans la poche!

logo le tour de thierryThierry Mollé