Aujourd’hui je vous presente ma balade de mardi 11 septembre 2018
Toujours en partant de la route de Juillac ou le chemin est tranquille au niveau circulation. Et il faut faire un peu de plaine avant d’attaquer les côtes.
Un échauffement en douceur avec le plateau intermédiaire (triple le 2) et des grands pignons à l’arrière pour les premiers kilomètres de ce parcours.
Les villages traversés : Juillac, Ladeveze Rivière, Plaisance du Gers, Préchac sur Adour, Izotges, Termes d’Armagnac (1ere côte du parcours), Lasserrade, bas de Plaisance du Gers, plaine de Beaumarches, Marciac.
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A partir de termes d’Armagnac suivre la montée et au croisement de la route d’Aignan tourné à droite chemin de cretes et la les cartes postales vont s’animées au fil des kilomètres c’est le Gers.
Avec un peu de chance vous allez voir la chaine des Pyrénées.
Pas besoin d’aller faire des kilomètres en voiture pour trouver un bon parcours vélo. J’ai dépensé des litres de gasoil pour rejoindre mon club.
Maintenant je regrette bien ! mes explications dans un prochain article.
Pensez à l’environnement nos campagnes ont besoin d’être chouchoutés.
LE TOUR DE THIERRY pour Protection de l’environnement
LA SIMORRAINE de ce dimanche 15 Avril 2018 (Simorre Gers)
L’église fortifiée de Simorre Dominant, du haut de ses tours et créneaux, le joli village de Simorre et le pays d’Astarac, l’église abbatiale Notre-Dame fut édifiée au XIVe siècle, puis remaniée par Viollet-le-Duc au XIXe. Agrémenté d’une tour-lanterne octogonale, ce bel édifice en brique, aux allures de forteresse, abrite des verrières des XIVe et XVe siècles, des stalles sculptées du XVe, ainsi que, dans la sacristie, des peintures murales du XIVe. Autour de l’église fortifiée, rues et places pittoresques, bordées de maisons à colombages et à encorbellements, se succèdent au gré de la promenade.
Départ à Simorre ce matin dés 8h15 je choisi le circuit rouge 88km
Avec une température de 5° au depart collant long !
Le prologue commun de 24 km Simorre Moncorneil pour le déjeuner ventrèche, vin, fruits sec, sandwich à la confiture…
bravo super organisation du club « Le guidon Simorrain »
Voici le parcours rouge
Moncorneil D40 Sére, Mont D’Astarac, D40 Sariac, D21 direction Castelnau Magnoac, à Sariac prendre à gauche derrière la mairie jusqu’à la D632, D32 Deveze, Pouy, D28 Lalanne, D28 Monbardon, direction Saramon, Lalanne Arqué (ravitaillement), D576 St Blancard, D283 Aussos Sarcos, Monbardon l’école D171 vers Monties petit chemin jusqu’au croisement D291 Maquis de Meilhan*, monument, Meilhan au stop D27 direction Simorre, D12 Simorre.
Pour un retour de 22 à 23° chaud !
J’ai passé 5 bidons et 4 barres de céréales comme dit Robert de la Roue Libre Saint Germoise il faut bien s’alimenté.En résumé, pour apporter des glucides de manière régulière tout au long d’une randonnée cyclo comportant des efforts de 4 à 5 heures, on consommera, par exemple, 0,5 de boisson énergétique par heure, une à deux pâtes de fruits ou barres de céréales par heure aussi pour ce parcours.
Le ravitaillement à Lalanne Arqué
Jean Paul de Nogaro
Le Lac de l’Astarac
Très bon dénivelé+ avec 1019m – 4 cotes de 4 -ème catégorie
*Passage au Maquis de Meilhan une histoire un monument
1944 Dans cette commune du Gers, 74 maquisards trouvèrent la mort suite à l’assaut d’un détachement de la Wehrmacht.
A la limite du Gers et de la Haute-Garonne, sur la commune de Meilhan, un maquis commandé par le docteur Raynaud de Lombez s’était constitué la dernière semaine de juin dans deux fermes vacantes « Le Priou » et « Larée ». Tous les jours de nouveaux volontaires viennent pour s’engager. Le Docteur Raynaud a bon espoir de les armer tous car le 3 juillet 1944, il a eu la visite du major américain Fuller qui lui a promis des parachutages. Ceux-ci arrivent d’ailleurs mais trop tard.
Mais le maquis a été repéré par les Allemands. Le 6 juillet au soir le camion du maquis est chargé pour faire mouvement le lendemain. Dans la journée, un homme du maquis, enfreignant les ordres, qui voulait se rendre à Lannemezan, a été pris dans un barrage allemand à l’entrée de cette ville. Emmené à la maison Pouy où une troupe de répression a fixé son PC, traité durement, il donne selon toute vraisemblance l’emplacement de son groupe. Mais ces révélations ne changent rien car on sait à présent que l’attaque du maquis était inscrite dans le plan d’opérations du 116ème bataillon de grenadiers, chargé des actions dans le secteur.
Le 7 juillet 1944, au petit matin, un détachement de la Wehrmarcht, venue de Lannemezan, encercla le camp des résistants. 76 maquisards (dont 68 tués sur place, 4 exécutés à Lannemezan et 4 otages torturés et fusillés) succombèrent sous le feu de l’ennemi après avoir combattu courageusement. Il est impossible de connaître les péripéties du combat, faute de témoignages probants. Les rescapés, préoccupés de se couvrir, n’ont eu que des vues partielles de l’attaque et de la défense. Le Commandant Marcellin, adjoint militaire du Docteur Raynaud, a pris en main un fusil mitrailleur et a dirigé son tir, masqué par une haie retrouvée hachée, en direction de Lasseube. Puis, suivi par son fidèle compagnon Bouet, il a cherché une voie de salut vers le bois du « Priou » mais déjà infesté de soldats ennemis. Aussi, sont-ils abattus dans le ruisseau dit de « La Lère ».
A la ferme « Larée », la situation n’est guère meilleure. Ses occupants semblent avoir cherché, par un réflexe naturel, à se cacher dans le bois voisin d’où les Allemands venant de l’ouest les auraient découverts puis reconduits à la ferme et fusillés contre le mur. Le feu a été mis aux bâtiments d’où l’on sortit quatre cadavres calcinés, difficilement identifiables. C’est dans cette partie de la zone d’opérations que sont pris les otages arrachés à leur famille et fusillés au « Priou » par vengeance.
Le combat n’a guère duré plus de deux heures. Les Allemands, au coup de sifflet, se sont rués sur le mamelon du « Priou » s’acharnant sur les blessés avec sauvagerie, comme en témoignent les photos prises par la Croix Rouge. Puis, ils ont fouillé les alentours d’où ils ont pu débusquer quelques maquisards qui n’échappent pas à la tuerie. Ils ont emmené trois hommes à Lannemezan, on ne sait pourquoi, sinon pour les fusiller en soirée, au lieu-dit « le Pont d’Espagne ».
Le compte rendu allemand (archives du groupe d’Armées « G ») indique 60 morts dont 52 dénombrés (sic). D’autre part, il fixe à 75 hommes l’effectif du maquis. La source de renseignement n’est pas mauvaise mais légèrement ancienne car elle ne tient pas compte des recrues arrivées peu avant le combat.
Les chiffres établis par l’amicale du maquis de Meilhan sont les suivants : Maquisards tués : 67 – Otages fusillés : 4 – Prisonniers exécutés : 3 (en fait 4) – Total : 74.
Par ailleurs, elle dénombre 17 rescapés. Il est permis d’en ajouter 3 de plus d’après de nouveaux témoignages ce qui donnerait un effectif d’une centaine de maquisards.