Aujourd’hui je vous parle des vélos Elvish car dans mes débuts d’apprentissage à Tarbes au magasin Les Cycles Lignon, j’ai vendu des vélos de cette marque et même connu la fin de Elvish. J’ai fait repeindre mon cadre chez Elvish.
De Southampton à Pau
Les vélos Elvish remonte à 1883 avec la première fabrication en Angleterre, le premier vélo de cette marque est fabriqué à Southampton. Avant d’arrivé à Pau.
Ces vélos font le tour du monde, exportées des Indes à l’Afrique du Sud.
La chaîne de fabrication est détruite pendant la première guerre mondiale.
C’est à Bordeaux que les vélos sont à nouveau fabriqués, et ce jusqu’à la mort du repreneur, alors que les premiers coureurs cyclistes les utilisent en compétition. En 1928.
Victor Fontan le palois est équipé par cette superbe marque dont le maillot est vert à bande jaune. En 1929, le maillot toujours vert porte une bande rouge. En 1930, Elvish s’associe à Alleluia.Et le père de mon ancien patron Henri Lignon à été coureur Professionnel il était dans l’équipe Alléluia- Continental en 1927 et Victor Fontan à couru avec Henri Lignon.
Henri Lignon
Henri Lignon Coureur Pro et père de
Charles et André coureurs professionnel
Monsieur Grosnier le nouveau patron des Cycles Elvish, s’associe au grand cycliste béarnais de l’époque, Victor Fontan (1892-1982) et l’équipe devient « Elvish Fontan » en 1928.
Ces fameux vélos Elvish, choisis par beaucoup de champions du Tour n’ont pas connu le carbone !
Ensuite, les vélos Elvish furent longtemps montés dans un petit atelier situé à Pau l’atelier se situait à l’angle de la rue du Docteur Dassieu et de la rue de Livron et à cette époque j étais déjà apprenti à Tarbes et mon patron était client de la marque suite au lien entre Fontan et Lignon.
José Alvarez une grande figure du monde du cyclisme et de l’entreprise mais aussi d’Auch sa ville natale à laquelle il a toujours été fidèle et de la Gascogne, José Alvarez est décédé en 2014 à l’âge de 88 ans cet homme que j’ai connu quand j’étais apprenti chez les Cycles Lignon à Tarbes.
Lorsque j’ai eu mon permis de conduire à 18 ans, j’allais chercher le matériel cycles tous les lundis matin pour le magasin et comme j ‘étais de Marciac plus prêt que mon patron. Mon patron m’avait confié cette tache que j’accomplissais avec plaisir et le mardi à l’ouverture du magasin il avait la marchandise, j’y découvrais toutes les nouveautés du moment je côtoyais José qui était un second père pour moi. Il m’avais même invité à venir dans l’équipe cycliste de l’UV Auch dont il était le principal sponsor, mais j avais déjà un engagement au vélo club Marciacais, le club de mon village.
Un jour j’ai eu le plaisir d’être son invité dans un très grand restaurant d’Auch avec Bernard Hinault et son épouse et on à parlé vélo tout au long du repas c’était très intéressant un très bon souvenir d’être au milieu des grands du cyclisme international.
José Alvarez, « l’enfant de la Treille », ce quartier d’Auch où il vit le jour le 26 avril 1926, il était un jeune coureur de bon niveau régional (il fut champion des Pyrénées cadet en 1943) c’est dans la fabrication et le commerce du vélo et de ses accessoires que José a longtemps « trusté » d’éclatants maillots jaunes. Parti de rien ou de si peu dans un modeste atelier du quai des Marronniers, mon père a bien connu l’endroit, Il avait fait ses premières livraisons en cyclo ses début de grossiste et même était venu à Marciac livré des sacoches chez un commerçant cycles « Monsieur Mondin ».
Il a hissé haut «l’entreprise Alvarez» dont il fut le «bon patron», avisé, travailleur infatigable, méticuleux, paternaliste, passionné, exigeant, mais aussi très social avec ça, dont parlent aujourd’hui d’anciens salariés avec reconnaissance et beaucoup d’émotion. Avec Jean Zamo, avec Pierre Vasquez, avec Jacqueline son épouse et quelques autres proches du premier cercle, José Alvarez a notamment pratiqué «la mondialisation» avant qu’elle ne devienne la règle commerciale. Car s’il a eu la confiance de grandes marques françaises dont Gitane bien sûr, l’Auscitain fut aussi le partenaire incontournable pour des constructeurs et accessoiristes mondiaux (italiens, japonais et américains notamment) désireux de s’implanter et de prospérer avec lui sur le marché hexagonal dont il a su devenir un acteur majeur sans jamais «se délocaliser» d’Auch.
Viscéralement attaché à Auch et à la Gascogne, admirateur de d’Artagnan autant qu’il l’était de Coppi, José, «bel homme, belle âme», père de deux enfants, Jean-Pierre et Christiane, savait cultiver l’amitié au feu de laquelle, les plus grands champions dont Luis Ocana et Bernard Hinault, savaient pouvoir venir se réchauffer à tous moments.
Comme ont toujours pu le faire tant et tant « d’anonymes». S’il était légitimement fier de son grade de Chevalier de l’Ordre National du Mérite pour « services rendus avec compétence et dévouement à l’essor du commerce extérieur de la France», José l’était aussi de son Cycle d’Or, reçu en 1989, en récompense pour avoir si bien œuvré pour la promotion du vélo en France.
Philippe Martin « Le meilleur ambassadeur de la Petite Reine »
Le rêve c’est lui qui me la transmis avec sa passion et sa science du vélo lui qui a tant fait pour ce sport populaire.
JOSE ALVAREZ ET LAURENT FIGNON
José était la générosité même, il était la simplicité et l’humilité. J’ai en mémoire son émotion lorsque notre ami commun Gérard Holtz lui avait remis, en 2008, un « Gascon des sports » dans ce Gers. j’ai d’ailleurs assisté à cette remise suivie d’une grande réception par un grand de la cuisine Française. José un entrepreneur brillant, le meilleur ambassadeur de la Petite Reine et un ami. Adieu mon ami tu a rejoint au panthéon du vélo son idole Fausto Coppi et son ami Luis Ocaña.
Mon vélo Gitane pièce unique en parme signé à mon nom
Souvenir des années 80 avec mes vélos que je regrette beaucoup de les avoir vendus à l’époque.
Mais c’est ainsi on ne peut pas revenir en arrière. Si avec les photos que je viens de retrouver.
Mon vélo de route était un Gitane je l’avais faire repeindre à la maison Elvish rue de Livron à Pau dans le 64. C’était la seule boite de la région à faire les peintures emmaillé au four ma couleur préféré était le « parme métal » donc je l’ai fait repeindre de cette teinte. peinture unique.
Mon vélo route Gitane parme avec le maillot Renault Gitane contre ma voiturette sans permis Mini Comtesse !
Le montage : En freins des modolo Speedy noir c’était premiers freins noirs. Mais leurs particularités les patins étaient en poudre idéal pour le freinage sur route mouillée.
Ensuite selle italia Turbo jaune un super confort à l’époque, pédalier Stronglight 51 X 42
La roue libre était Maillard, il n’y avait pas de shimano tous les pignons était interchangeable et très fiable. Les roues à boyaux, jantes Mavic moyeux Campagnolo, je trouve que le matériel de cette époque étaient plus solide que maintenant.
Le cadre un 3 tubes reynolds 531 avec chrome fourche av et hauban tous mes vélos ont eu la fourche av chromé et même maintenant avec mon cadre look 233kg. derailleurs av et ar Simplex Gold et après
c ‘était le shimano 600 EX GS .
Shimano 600 EX GS ArabesqueDérailleur AR Simplex GoldVélo de piste Motobécane équipement Campagnolo
Le vélo de piste c’était le vélo de Laurent Jalabert que mes parents étaient aller chercher à Mazamet pour mon anniversaire pour mes 15 ans.
Quelle surprise quand j’ai vu que j’allais faire de la piste et participé au championnat des Pyrénées.
Au niveau équipement il était équipé tout Campagnolo ne me souviens pas du modèle de campa.
Les boyaux étaient tellement lisses que ça ressemblait à du velours les fameux Vittoria pro à l’époque un boyau piste tournait autour de 300 francs.
Sur les deux vélos il n’y avait pas de pièces en acier mise à part des roulements.
Voila que de souvenirs qui me reste grâce à mes photos.
Ma mini comtesse de toutes les voiturettes sans permis fabriquées à l’époque, la Mini Comtesse était certainement l’une des réalisations les plus originales mon patron m’avait fait ce cadeau.
Sortie d’école pas le choix il fallait bosser, je suis parti en apprentissage à Tarbes dans un magasin de cycles motocycles le plus renommer de Tarbes à l’époque.
Tout en associant mon sport favori, à l’époque j’étais junior. Comme je partais pour la semaine c’était très dur pour l’entrainement et du abandonner mon sport pour le travail 2 ans plus tard.
Mon CAP en poche mon parton ma gardé, j’ai passé mes 10 premières années de travail à Tarbes au milieu des vélos.
J’étais resté actif au vélo club (dirigeant) et mon père vice-président. Suite à l’évolution du club j’ai passé mon brevet d’éducateur 1er degré FFC au CREPS à Toulouse.
Grace aux éducateurs dans le club, le vélo club a ouvert l’école du cyclisme à Marciac.
A la demande du ministre de la jeunesse et sport, les éducateurs des clubs ont présentés leurs sports à l’école le fameux « contrat bleu ».
Ces activités permettaient de découvrir sous forme ludique les différents sports tout au long de l’année. Cette activité périscolaire s’adressait aux enfants scolarisés en primaire.
Il fallait des vélos et à l’époque mon père et moi avons fait de la récup et monté des petites courses en tailles roues de 450, 500, 600 (aujourd’hui de 16 à 24 pouces) et peint aux couleurs du club.
Beaucoup de maintenances car beaucoup de casses.
Et la récompense pour nous c’était de les sortir pour les rencontres entre écoles du cyclisme d’Auch, Mazamet, Castelsarrasin, Toulouse… et les championnats…