Le col du Tourmalet le Géant des Pyrénées
À 2,115 mètres d’altitude, le col du Tourmalet mérite son surnom de Géant des Pyrénées. En tant que point culminant des Pyrénées Françaises accessible à la circulation, il récompense tous ceux qui osent s’attaquer à lui en leur offrant un paysage à couper le souffle sur la Vallée des Gaves d’un coté et la Vallée de Campan de l’autre. Col historique du Tour, le Tourmalet est également une ascension incontournable de la Haute Route Pyrénées et constitue sans aucun doute un des moments forts de la semaine pour chaque participant. Mais cette année il y a un nouveau Géant (Col du Portet 2215m) ouvert à la circulation depuis le 8 juillet 2018 voir mon article ici
COL DU TOURMALET De Sainte Marie de Campan |
Longueur : 17,20 km sur le panneau du col c’est 18,6 km |
Dénivellation : 1268m sur le panneau du col c’est 1365m |
% Moyen : 7,37% |
% Maximal : 10% voir 12% au passage des par avalanche |
Massif : Pyrénées centrales |
Cliquez ici pour voir le col du Tourmalet en direct webcam
Je suis parti depuis le village de Beaudéan à 25km du sommet,
avant Ste Marie de Campan et sa monte
Depuis le départ entre 5 et 8%.
Passage devant les mounaques de Campan Poupées de grandeur nature dans les commerces, en terrasse de café, devant les portes d’entrée des maisons les Mounaques sont faites de chiffons et de foin, habillées de vêtements. Elles sont issues d’une vieille tradition locale
La montée du col
A partir de Ste Marie de Campan se fait en sous-bois jusqu’au premier par avalanche à 6km du sommet en monté régulière ensuite les 6 derniers les plus dur pour moi passage de la mongie et après avec du vent pour le développement j’avais un 30 X 26 ensuite j’ai mis le 28 et puis le 32 pour le finish c’est une autre histoire, avec des pentes moyenne de 9% comprenant quelques sections à 12%, cette dernière portion n’a pas laissé le temps de souffler. La gestion de l’effort était essentiel pour atteindre le sommet.
Tres beau enrobage de la route mais à 10 km du sommet des travaux de goudronnage qui m’on fait perdre un bon quart d’heure. Résultat crevaison au retour.
Les silex collent aux roues c’est pénible je suis obligé de m’arrêter pour retier les gravillons.
Passage à la Mongie un vent désagréable de face m’oblige à mettre le coupe-vent et ensuite j’ai mal aux jambes je suis dans le rouge mais je ralenti la cadence et réussi à gravir les kilomètres les plus difficiles.
Les derniers mètres sont atroce mais moins dur que le col du Portet j’accélère je suis motivé je vois la statue Octave Lapize (Stèle Octave Lapize au sommet du Tourmalet, il a été le premier coureur cycliste à franchir le col lors de l’étape du tour de France Luchon-Bayonne le 21 juillet 1910). Cette statue ma donné une force ! je n’en reviens toujours pas.

Ca y est j’y suis arrivé hyper content car j’ai tout eu de défavorable le vent les travaux, le froid…
Retour à Ste Marie de Campan photos de la statue Eugene Christophe* arrêt photos et ravito. et puis retour à Beaudéan ou descente jusqu’au parking retour facile et sans le vent!
*Histoire d’ Eugène Christophe Tour de France 1913. Le jeune Eugène Christophe a entamé la descente du col lorsqu’il
casse sa fourche. Pas moyen de la réparer sur place ni de récupérer
un autre vélo. À l’époque, les assistances n’existent pas.
Mais
son vélo brisé à la main, Eugène Christophe n’abdique pas. Il
décide de marcher 15 kilomètres pour aller chez un forgeron de
Sainte-Marie-de-Campan. Et c’est le coureur lui-même qui répare son
engin, le règlement interdisant alors toute aide. Il perdra le Tour
ce jour-là mais entrera dans l’histoire.
Le Col du Tourmalet plein d’histoires et de souvenirs, je suis un homme heureux.
Pour moi d’autres cols en projet pour cette saison merveilleuse j’ai hâte. retour à Marciac réparation (pneu) et nettoyage en priorité de vélo dû au goudron.
Thierry Mollé