
Cette fois c’est décidé et bien décidé : vous élisez le vélo tête de liste de vos prochaines emplettes.
Un vélo, peut-être deux ou plusieurs afin de satisfaire à la dévorante passion de vos proches en faveur du seul véhicule terrestre mû uniquement par l’être humain. A vous, bientôt, les grands espaces champêtres, les coins de nature et le plaisir non dissimulé de vous faufiler en ville à travers les autos.
Sauf que, pour en arriver là, si vous ne disposez point de solides connaissances « dans la bécane » et d’une liste aussi exhaustive que possible des trucs, astuces, pièges en tous genres, faire l’acquisition de la machine de vos rêves comme des multiples équipements et accessoires afférents n’est pas toujours chose aisée. Avec de fâcheuses conséquences possibles pour l’épaisseur de votre portefeuille, outre quelques « gamelles » assurées sur le goudron ou les feuilles mortes pour qui choisit n’importe quoi pour n’importe qui.
Histoire de bénéficier de deux roues d’avance sur les copains, grande est la tentation de fondre sur un vélo de « pro ». Le cyclisme sur route comme le VTT figurent parmi les rares sports ou n’importe qui peut acquérir un matériel identique à celui du champion du monde. Le vélo du vainqueur du Tour de France vous fait envie : ne faut-il pas trois semaines de rêve pour nourrir les 343 autres jours de l’année ? Un conseil : « le vélo du maillot Jaune « ne signifie pas grand-chose, quand on sait que les mécanos le remettent pratiquement à neuf dans la nuit à chaque étape : à ce rythme, au bout de 21 jours on ne risque guère de le voir s’user ! Et ses manivelles de pédalier de 180 mm de long ou son braquet de 56/12, près de 10m de développement à chaque tour de pédale, ne vous conviennent absolument pas.
Et puis les innovations dans le vélo, il y a les vraies, et toutes les autres. Lors d’un salon du cycle, en consultant la pile de luxueux dépliants et catalogues, nous en étions arrivés à la conclusion que les multiples perfectionnements annoncés (et qui, tous, devraient gagner du temps au coureur), montés ensemble sur le même vélo lors du prologue du Tour de France disputé sur 8 kilomètres, devaient, en toute logique, permettre à un champion de gagner tant de minutes et de secondes que leur addition le faisait arriver avant d’être parti…
Heureusement nombre d’améliorations du haut niveau se retrouvent proposées aux sportifs de la fin de semaine : indexation au guidon, prolongateurs, pédales automatiques, roulements annulaires, jeu de direction à aiguilles, jantes ovalisées « Aero », chambres à air latex gonflées à haute pression, cadre en acier léger ou en alliage d’aluminium ou en carbone dérivé de l’aéronautique, entre autres progrès réels.
En tenant compte que le bon vélo n’est rien d’autre qu’un savant compromis entre rendement, sécurité et confort. Le cadre, lequel tient lieu à la fois de châssis et de carrosserie, est à choisir en premier, en fonction de votre taille comme de l’usage projeté pour le (futur) vélo. Ensuite, selon le modèle retenu, votre vélo comptera de 1500 pièces (vélo de course sur route) à 2000 pièces (cyclotourisme, VTT, VTC, ville).
Ce vélo va s’user plus ou moins vite : en tout terrain le renouvellement des pièces apparaît plus fréquent que sur la route. Vous devez le transporter, l’équiper, le métamorphoser d’une année à l’autre. Dénicher les itinéraires les plus attractifs autant que les plus sécuritaires occupera vos soirées, penché (e)s sur cartes, plans, guides, passant des coups de fil à l’autre bout de la région ou du pays afin d’en avoir le cœur net.
A l’inverse d’autres sports, on n’a jamais eu besoin de « démocratiser » le vélo. Sport de la route et de la rue, il appartient à tous. Moyen de locomotion sans égal en matière de coût énergétique comme de préservation de la quantité de la vie, il a son avenir devant lui. Extrait de vélo pratique de Michel Delore
Thierry MOLLE : J’en suis surpris chaque jour je veux vivre de ma passion
« J’ai fait du vélo au niveau amateur dans les années 80,90, mais je n’avais pas le niveau pour passer professionnel. Etant donné que je suis un grand passionné de vélo, j’ai repris le vélo depuis un peu plus de un an et souhaite faire découvrir ma passion ».
Thierry Mollé
LE TOUR DE Thierry prochainement mon atelier vélo
Le décor est planté. Vous entrez en scène.
Silence, on roule