Tout le monde à rouler sur des jantes Mavic la marque au losange jaune s’inscrit dans un rectangle rouge aux angles arrondi.
Mes première roues Mavic étaient des roues à boyaux de 36 rayons inox. Le moyeu était Miche ou Maillard, ou bien Spidel et par la suite Mavic.
1973 : L’aérodynamisme inspire les premières roues Mavic. La roue devient la préoccupation de Mavic qui s’inspire des premières études d’aérodynamisme. En 1973, le Bureau d’étude planche sur une roue lenticulaire en fibre de verre. Première roue signée Mavic. Testée sur piste et sur route elle ne sera pourtant jamais utilisée en course, les règlements l’interdisant. Mais les études d’aérodynamisme sont entrées dans les esprits, Mavic en fait un axe de recherche. Le losange jaune s’inscrit dans un rectangle rouge aux angles arrondis. C’est ce logo-ci qui sera apposé sur les voitures de l’assistance Mavic.

1975-1990 : Premières jantes anodisées. Le traitement qui augmente la dureté des parois de la jante et les protège de la corrosion. Pour la première fois apparaissent sur le marché des jantes de couleur : elles sont argent, or ou bleues. C’est la fameuse Bleue SSC. Du jamais vu sur les courses. Avec cette nouvelle qualité de roulement, Mavic crée un boîtier de pédalier à corps monobloc avec roulements annulaires étanches et parfaitement alignés : le 600 RD.

Le « Tout Mavic » inscrit la marque dans l’histoire des courses. Mavic qui fabrique déjà des moyeux, boîtiers de pédalier, jeux de direction, pédales et plateaux- manivelles constitue les fameux ensembles « Tout Mavic ». Ainsi l’ensemble 1000 Spécial Service Courses associé aux jantes SSC Grise Paris-Roubaix et G40, avec lequel Sean Kelly remporte en 1984 Paris-Roubaix
1980 : Jante pneus à crochets, s’inscrit dans l’histoire du vélo. Première jante double pont « à crochets » pour accueillir un pneu haute-pression mis au point par Michelin : le pneu Elan. Avec ce concept breveté, Mavic développe une nouvelle génération de jantes à pneus qui bénéficie successivement de toutes les innovations technologiques Mavic. Dans l’univers de la course, l’utilisation du boyau décline progressivement au profit du pneu.
1985 : Les comètes Commercialisation des roues paraculaires Comète en fibre de carbone et Challenger en alliage léger. L’année suivante apparaît la Comète « + et – » : 12 alvéoles situées sur la périphérie accueillent des masses en acier de 130 à 780 g. Les coureurs lestent plus ou moins la roue selon l’épreuve.
En 1988, la marque s’installe sur un parallélépipède de fond jaune. Avec les lettres en italique. Le logo gagne en mouvement. Il est désormais identique sur tous les supports: voitures, catalogues, produits…
Demain la suite de cette fabuleuse histoire de MAVIC
Thierry Mollé
Une réflexion sur « Mavic une grande histoire du cyclisme »