C’est l’opposition avec le sport professionnel. Les amateurs constituent la base de la pyramide. Si les pros sont la vitrine parfois fragile du cyclisme, eux en sont les fondations solides, C’est aussi comme cela que l’on nomme les grands connaisseurs, quelle que soit leur passion. Un mot qui est lié, pour beaucoup, à la découverte d’une discipline sportive. Se mettre au vélo, c’est la première étape. Par la suite, on devient rapidement un amateur de ces sensations nouvelles. Battre la campagne et découvrir de nouveaux horizons développe un fort sentiment de liberté. Et que dire de tous ceux qui vouent un culte sans limites à leur nouvelle machine ? J’ignore s’il existe d’autres disciplines ou le pratiquant tombe littéralement amoureux de son matériel.
Les cyclistes amateurs font vivre le marché du cycle et son industrie. Ils peuvent être licenciés d’une fédération, mais la majorité d’entre eux ne pratique pas la compétition. Ils roulent juste pour le plaisir, mais ils restent néanmoins de grands connaisseurs de notre sport. Ils ont parfois des compétences en mécanique et apprécient le goût de l’effort.
Le milieu amateur correspond aux instants que l’on pourrait qualifier de plaisirs.
J’y repense parfois avec un brin de nostalgie.
Thierry Mollé